B.O.
Pas de musicien célèbre à Bratislava. Liszt s’y est baladé souvent, mais je le garde pour Budapest. Alors, comme le Danube y coule beau et bleu, qu’il y a mieux pour Vienne et que vous avez déjà eu droit à la Moldau…
Johann Strauss - Le beau Danube bleu
(Enfin la suite…) Bon, j’avoue, j’étais pas super heureux de quitter Prague. D’une part, en 5 jours, j’avais eu le temps d’y trouver mes marques, et je m’y plaisais bien. D’autre part, beaucoup de personnes à l’auberge qui étaient passées par Bratislava m’avaient dit que c’était petit, moche et chiant (en gros). Mais comme mon planning de réservations était déjà tout fait, j’avais pas le choix. Un peu le moral dans les baskets, j’ai donc dit bye bye à Prague et aux gens que j’avais rencontrés, et j’ai pris le train pour la capitale de la Slovaquie. Ma dernière impression de Prague (une gare un peu glauque), les jolis paysages traversés par le train, et l’excitation de l’inconnu ont arrangé mon humeur, malgré un train bondé et en retard.
C’est donc finalement pas si déprimé que ça que je suis arrivé à Bratislava, pour découvrir, sous un soleil radieux, une ville en fait très sympa. Certes, pour une capitale, ce n’est pas très grand. Ça, on le ressent dès qu’on sort de la gare et qu’on marche un peu. Tout est vivant, actif, mais l’atmosphère a un je ne sais quoi de moins grouillant qu’une très grande ville. Et puis, il y avait le contraste avec Prague. Là au moins, la ville ne sombrait pas sous des hordes de touristes.
Bon, faut dire aussi que je suis principalement resté dans le vieux centre. Un noeud de rues piétonnes toutes belles, toutes propres, bordées de maisons baroques qu’on devine récemment rénovées, reliant quelques jolies places avec des fontaines. On a beau faire, “charmant” est le premier mot qui vient à l’esprit… avec le package complet de sous-entendus un peu railleurs. Un Anglais que j’ai rencontré là-bas (c’est plein d’Anglais et d’Italiens qui viennent, dixit, “boire et baiser pas cher” :S …) parlait de “ville Barbie”. Un peu exagéré quand même. C’est moins rose.
Sinon, on peut aussi s’en éloigner carrément, de cette vieille ville. Au pif, et tomber sur des trésors cachés, comme des beaux parcs, ou cette superbe église Art nouveau, aussi bleue que le ciel. Sinon, grimper jusqu’au monument militaire ou au chateau, et avoir une vue globale sur les environs, les montagnes au loin et, plus près, de l’autre côté du Danube que traverse un pont OVNI,
Bon, je me rends compte que j’arrive vraiment pas à parler correctement de cette ville. Alors ok, je n’y suis resté que deux jours. À moins d’en sortir pour aller voir tous les trucs qu’il y a autour, ça paraît même suffisant. Et puis, ca a peut-être été “écrasé” entre mes séjours à Prague et Budapest. Mais personnellement, j’ai vécu ça comme une petite pause parfaite entre les deux…
Bonus rigolo : au détour d’une ruelle, j’ai éprouvé d’un seul coup une impression de déjà vu comme je n’en avais jamais ressentie. Et pour cause, après 2 minutes de torture mentale, je me suis rendu compte que j’étais exactement devant une photo que je connaissais. C’est une photo en HDR que j’aime bien, sur Deviant Art, et je ne savais absolument pas qu’elle avait été prise là-bas. De mémoire j’ai tenté de prendre le même point de vue, et c’est pas trop mal réussi, même si j’aurais dû virer le 16/9e :
Album photo complet (qui rend pas du tout justice à la ville)